En ce mois de septembre à Antananarivo, nous avons vécu une petite aventure familiale qui mérite d’être racontée. Notre mission était simple en apparence : acheter une trottinette pour enfant pour notre fille de 8 ans. Mais comme souvent à Tana, une simple course peut vite se transformer en véritable expédition.
Départ d’Ivato vers le centre-ville
Tout a commencé tôt le matin à Ivato, où nous habitons. Nous savions que pour trouver une trottinette à bon prix, il fallait se rendre au cœur de la capitale, dans le quartier de Tsaralalàna, réputé pour ses nombreuses boutiques. Après un rapide petit-déjeuner, nous avons pris le bus direction centre-ville. Le trajet aller pour deux personnes nous a coûté 2 200 Ariary, un tarif raisonnable pour rejoindre les quartiers commerçants.
Notre fille, impatiente, ne cessait de demander quand elle pourrait enfin rouler avec sa future trottinette. C’était motivant, et cela nous rappelait à quel point ce petit achat avait une grande valeur pour elle.
Samedi 13 septembre : une ville bondée
Nous avons fait cette sortie le samedi 13 septembre, une journée où le centre-ville d’Antananarivo était particulièrement bondé. À Tsaralalàna, les rues étaient noires de monde, presque irrespirables tant la circulation et la foule rendaient la marche difficile. Cela faisait partie de l’aventure, mais il fallait de la patience pour avancer d’une boutique à l’autre.
En milieu de journée, nous avons fait une pause dans un petit restaurant à Analakely. Malheureusement, le service y fut très lent, et l’attente nous a fait perdre un temps précieux. Une petite mésaventure qui nous a rappelé que les journées shopping à Tana demandent toujours un peu de flexibilité.
Tsaralalàna, le paradis des boutiques
Arrivés à Tsaralalàna, nous avons commencé notre tour. Les rues y sont animées, bondées de passants, de vendeurs et de clients venus faire de bonnes affaires. Les boutiques spécialisées dans les jouets pour enfants et les trottinettes ne manquent pas. Pourtant, chaque magasin affichait des prix différents.
Nous avons écumé plusieurs enseignes, discuté avec les vendeurs, comparé la qualité des modèles et surtout vérifié les prix. Très vite, nous avons remarqué un détail :
- Les trottinettes pour les plus petits (3 à 5 ans) se vendaient aux alentours de 50 000 Ariary.
- Les modèles intermédiaires, adaptés aux enfants un peu plus grands, tournaient autour de 150 000 Ariary.
- Sur une boutique en ligne spécialisée dans les jouets, le même modèle que nous cherchions était affiché à 210 000 Ariary.
Cela nous a confirmé que les prix en ligne sont souvent plus élevés que ceux trouvés directement dans les commerces physiques.
La recherche du meilleur prix
Après plusieurs heures de marche et de négociation, nous avons finalement trouvé le modèle que nous avions repéré : une trottinette pliable en métal, avec un guidon réglable et une plateforme décorée de motifs colorés. Exactement comme celle que nous voulions pour notre fille.
Le prix affiché en boutique était de 150 000 Ariary, mais en insistant un peu, nous avons découvert un magasin qui proposait le même modèle à 130 000 Ariary. C’était sans doute l’une des meilleures offres de la journée. Nous n’avons pas hésité longtemps avant de l’acheter.
Le retour vers Ivato
Le plus difficile restait encore : rentrer à la maison avec notre nouvel achat. Si l’aller nous avait coûté 2 200 Ariary, le retour fut un peu plus cher. En effet, la trottinette occupait une place supplémentaire dans le bus, et nous avons dû ajouter 1 000 Ariary aux frais. Rien d’extraordinaire, mais c’est un détail auquel il faut penser quand on ramène un objet encombrant depuis le centre-ville jusqu’à Ivato.
La joie d’un enfant
Arrivés à la maison, notre fille n’a pas attendu une seconde. Elle a déballé sa trottinette et s’est immédiatement mise à rouler dans la cour. Son sourire suffisait à justifier les kilomètres parcourus, le temps passé dans les embouteillages et même la fatigue accumulée dans les rues de Tana.
Cette trottinette représentait bien plus qu’un simple jouet. Elle était le symbole d’une journée d’efforts, de recherches et de complicité familiale.
Ce qu’il faut retenir pour acheter une trottinette à Antananarivo
Notre petite aventure nous a permis de tirer plusieurs enseignements utiles pour tous ceux qui envisagent d’acheter une trottinette pour enfant à Antananarivo :
Comparer les prix : à Tsaralalàna, les écarts de prix peuvent être importants. Une différence de 20 000 Ariary est vite trouvée d’une boutique à l’autre.
Vérifier les modèles : certains sont destinés aux tout-petits (vers 50 000 Ariary), tandis que les modèles robustes pour les 7–10 ans dépassent les 130 000 Ariary.
Penser au transport : quand on habite un peu loin du centre, comme à Ivato, il faut inclure les frais et la logistique du retour.
Ne pas se fier uniquement aux prix en ligne : les plateformes en ligne affichent souvent des tarifs plus élevés que ceux des magasins physiques.
Négocier : même si les prix semblent fixes, à Tana il est toujours possible d’obtenir un petit rabais.
Conclusion
Acheter une trottinette enfant à Antananarivo est une expérience en soi. Ce n’est pas seulement une question de prix, mais aussi un moment de vie, une balade dans le centre-ville, une négociation avec les commerçants et un petit défi logistique pour ramener l’objet à la maison.
Au final, nous avons déboursé 130 000 Ariary pour la trottinette et environ 3 200 Ariary de transport. Une dépense modeste comparée à la joie immense qu’elle a procurée à notre fille.
Si vous aussi vous cherchez une trottinette pour enfant à Madagascar, pensez à Tsaralalàna : c’est là que se trouvent les meilleures affaires. Et qui sait, peut-être que comme nous, vous repartirez avec le sourire, heureux d’avoir trouvé le bon compromis entre qualité et prix.
Note importante : les prix mentionnés dans cet article sont ceux observés le 13 septembre 2025. Ils peuvent varier selon les boutiques, les périodes et les disponibilités.

